Selon la définition adoptée par les États lors de la Conférence internationale sur la population et le développement au Caire en 1994. La santé sexuelle et reproductive concerne:
La santé sexuelle et reproductive est étroitement liée à la réalisation et au respect des droits de l'homme. Lors de la Conférence internationale sur la population et le développement organisé au Caire en 1994, les différents États présents ont reconnu pour la première fois les droits reproductifs. Cependant, les droits sexuels ne figurent pas dans le programme d’action du Caire: jusqu’à présent, la communauté internationale n’est pas parvenue à se mettre d’accord sur une définition de ces droits. Cela tient principalement au fait que les droits sexuels concernent certains aspects que de nombreux États refusent d’accepter, bien qu’ils touchent aux droits de l'homme.
Malgré les progrès réalisés en matière de santé sexuelle et reproductive, il reste encore beaucoup à faire dans de nombreux domaines. Partout dans le monde, des femmes et des hommes ne peuvent pas exercer leurs droits sexuels et reproductifs. Dans les pays de l’hémisphère sud notamment, les services de santé sexuelle et reproductive sont loin de répondre aux besoins de la population. En particulier, les femmes et les jeunes filles sont rarement éduquées sur le sujet, ne peuvent pas prendre de décisions librement sur leur propre sexualité et sont victimes de discriminations et de violences. Par ailleurs, des millions de femmes souffrent toute leur vie des séquelles de complications obstétricales. Un système de santé efficace ainsi qu’un accompagnement médical adéquat pendant la grossesse et l’accouchement permettraient d’éviter de nombreux décès et conséquences négatives sur la santé.